Le Liban est, après l’Egypte, le deuxième investisseur hors de ses frontières dans la région du sud de la Méditerranée qui s’étend de la Turquie au Maroc, peut-on lire dans le rapport «Investir en Méditerranée» publié par l’observatoire ANIMA.
Entre 2003 et 2010, le Liban a lancé 59 projets pour 2,3 milliards d’euros. Rien qu’en 2010, l’étude recense 15 projets pour une somme de 84 millions d’euros.
Si l’on prend en considération l’ensemble des investissements dans la région, le Liban occupe la 25ème position, avec en tête les Etats-Unis, les Emirats arabes unis et le Royaume Uni.
Selon ANIMA, les investissements Libanais « ciblent principalement les secteurs de la banque, du tourisme et de la restauration, de la distribution et de la communication ». Les investissements concernent principalement des pays comme la Syrie, l’Egypte, la Jordanie, la Turquie et l’Algérie.
A titre d’exemple, entre 2008 et 2010, les entreprises libanaises ont investi en moyenne 52 millions d’euros par an en Syrie.
En ce qui concerne les investissements directs étrangers, le Liban en a reçus 789 millions d’euros nets en 2010 (correspondant aux montants alloués à la première phase des projets d’investissements), contre 86 millions en 2009, occupant ainsi la neuvième place sur onze dans la région. Le montant brut des IDE annoncés (valeur totale des projets dans toutes leurs phases) a atteint 1,23 milliard d’euros.
Le premier investisseur au Liban est le Koweït, avec une moyenne de 287 millions d’euros d’IDE par an entre 2008 et 2010.
C’est la Turquie qui vient en tête de liste des bénéficiaires d’IDE, avec 13,7 milliards d’euros, suivie par l’Egypte, avec 4,9 milliards et Israël (4,50 milliards).


