Des tests réalisées par le Conseil National de recherche scientifique ont détecté la présence d’un très faible taux d’iode radioactif dans les eaux des pluies au Liban. Les niveaux de concentration ne posent toutefois aucun risque à la santé publique.
Des prélèvements réalisés dans l’ensemble du territoire libanais ont montré la présence d’iode-131 dans l’eau de pluie à une concentration de 0,2 à 0,3bq/litre. Des traces d’iode-131 ont également été décelées dans des prélèvements d’herbe humide à une concentration de 0,7bq/kg.
Un rapport publié par le Conseil National de recherche scientifique a souligné que l’iode-131 perd la moitié de son activité radioactive dans 8 jours, sa présence n’étant donc pas dangereuse. D’autres matières radioactives, tels que le césium 134 et 137 dont les demi-vies s’élèvent à 2 et 30 années respectivement, n’ont pas été repérées.
Les études qui ont été menées en coordination avec des réseaux régionaux et européens et l’Agence internationale de l’énergie atomique, montrent que les résultats sont en concordance avec ceux obtenus en France, en Allemagne, en Suisse, au Koweït et en Grèce, tous ayant jugés que les niveaux décelés ne sont pas inquiétants, affirme le communiqué publié jeudi par Conseil National de recherche scientifique.


