Gebran Bassil a annoncé le lancement du nouveau plan d’assainissement intitulé « pour ne pas gaspiller notre eau » et destiné à mieux gérer les 320 millions de mètres cubes d’eaux usées produites chaque année au Liban. Aujourd’hui seulement 8% d’entre elles sont traitées. L’objectif est que d’ici à 2015, ce chiffre avoisine les 80%.
 
Le plan s’articule autour de deux idées : diminuer le niveau de pollution des nappes souterraines par la collecte des eaux usées et leur traitement de façon optimale pour réduire les dépenses hydrauliques du pays. Plusieurs programmes d’assainissement avaient déjà été élaborés auparavant, mais avec seulement quatre stations d’épuration en activité et 60% des foyers libanais raccordés aux réseaux d’égouts en 2011, les objectifs  fixés sont loin d’avoir été atteints.
 
Le nouveau plan qui s’étend jusqu’en 2020 prévoit entre autres la mise en fonction de 54 stations d’épuration, l’adoption de lois et règlementations spécifiques et l’implication du secteur privé.
 
Le nouveau plan coûtera au total 3,108 milliards de dollars et devra couvrir aussi bien les réseaux d’égouts que les stations d’épuration. Le financement ne devrait pas poser problème a expliqué le ministre, car une grande partie est financée  par le Conseil du Développement et de la Reconstruction (680 millions de dollars) et par les municipalités à qui il incombe de prendre en charge l’assainissement (1,150 milliards de dollars). Donc, 70% du financement requis est d'ores et déjà disponible. Les 30% restants devront être financés par l’Etat, les dons internationaux et les acteurs du secteur privé, a affirmé Gébran Bassil.