La valeur des opérations de fusions-acquisitions au Moyen Orient a reculé en avril, pour le troisième mois consécutif, atteignant son plus bas niveau depuis juillet 2010.

Selon le rapport mensuel Zephyr, publié par Bureau Van Dijk, seules 26 opérations de ce type ont été réalisées le mois dernier, un nombre en baisse annuelle de 58,7%. En valeur, la baisse est de 15,7% sur un an, à 483 millions de dollars.
 
« Cette faible performance, combinée au fait que les trois  transactions les plus importantes  ont été des augmentations de capital souligne la fragilité de l’activité fusion-acquisition dans la région », commente le rapport.
 
Au Liban, aucune transaction n'a été réalisée en avril contre deux fusions acquisitions d'un montant de 52 millions de dollars en avril 2010.
 
La Jordanie a enregistré le plus grand nombre de fusions-acquisitions avec 9 transactions dont la valeur est toutefois peu élevée, le montant total étant de 11 millions de dollars contre 170 millions de dollars aux Emirats arabes unis.
 
Les trois augmentations de capital les plus importantes réalisées par les institutions financières en avril ont été celles de Waha Capital aux Emirats arabes unis, Ahli United Bank au Bahrain et Fransabank en Syrie, pour une valeur totale de 335 millions de dollars.