L’Association des commerçants de Beyrouth (ACB) a mis en garde contre une hausse aveugle des salaires qui aurait des répercussions négatives sur l’économie nationale, si elle n’était pas inscrite dans le cadre d’une stratégie socio-économique globale.

Selon l’ACB, une augmentation non contrôlée des salaires entraînerait des coûts supplémentaires pour les entreprises, qui se répercuteraient sur le coût des biens et des services. Une telle mesure pourrait favoriser l’inflation qui finirait, à long terme, par absorber tous les bénéfices de la hausse des salaires.

Les répercussions sur l’emploi seraient également importantes car, les entreprises auraient plus de réticences à embaucher, souligne l’ACB.

Pour l'Association, toute hausse des salaires devrait avoir lieu de manière structurée et progressive, l’État devant s’impliquer davantage dans l’amélioration du niveau de vie de la population.

La Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) demande une hausse du salaire minimum de 500.000 livres (335 dollars) à 1.250.000 (835 dollars) et de ce fait le réajustement de la grille des salaires, et menace de recourir à la grève le 12 octobre si ses revendications n'étaient pas satisfaites.