Beyrouth est la 3e ville la moins polluée régionalement, mais la 176e la plus polluée au niveau mondial, selon une étude de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) portant sur 17 villes régionales et 1.082 villes dans le monde.

L’étude de l’OMS se base sur des analyses de la qualité de l’air dans des zones résidentielles, commerciales et industrielles de chaque ville portant notamment sur la concentration annuelle de particules en suspension PM10.

Ces particules, inférieures à 10 microns, peuvent pénétrer dans les poumons, le sang et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d’asthme et des infections des voies respiratoires inférieures, selon l’OMS.

Au niveau mondial, la pollution de l’air à Beyrouth est plus importante qu’à La Calera (Chili), Leon (Mexique), Johor Bahru (Malaisie), mais inférieure à celle de Nicosie (Chypre) et Uslan (Corée du Sud).

Au niveau régional, la pollution de l’air à Beyrouth est seulement plus élevée qu’à Alger (Algérie) et Ben Arous (Tunisie).
La ville iranienne d’Ahwaz est la plus polluée du monde, alors que Whitehorse au Canada remporte la palme de la ville la moins polluée.

Au niveau des pays, le Liban a été classé 34e sur 91, mais s’est hissé à la 2e place au niveau régional des pays les moins pollués.

Le Liban est plus pollué que l’Afrique du Sud et le Guatemala, mais moins pollué que Chypre, l’Indonésie et le Mexique. La Mongolie est le pays le plus pollué du monde, alors que l’Estonie est le moins pollué.