Le Liban a été classé 41e parmi 183 pays et à la 9e place parmi 19 pays arabes, dans le classement mondial 2012 de PricewaterhouseCoopers et de la Banque mondiale (BM) sur la facilité de paiement des impôts.

Le pays du Cèdre s’était classé 36e au classement mondial dans l’édition de 2011 mais toujours 9e parmi les pays arabes.

L’indice sur lequel est fondé le classement du rapport mesure les impôts réglés par une firme en plus des contributions ayant un impact direct sur ses revenus. Il vise à refléter l’ensemble des taxes imposées à une compagnie.

Cet indice composite est basé sur trois sous-indices couvrant le nombre de paiements d’impôts par commerce, le temps total mis à effectuer les versements et le taux total d’impôts en tant que pourcentage des profits commerciaux.

Les sous-indices sont ensuite divisés chacun en charges corporatives, salariales et en diverses sous-catégories, puis pesés afin de produire un classement global pour chaque économie, en termes d’aisance à payer ses impôts.

Le Liban se classe avant la Zambie, le Kosovo et la Corée du Sud, mais après l’Espagne, la Géorgie et le Surinam.

Concernant le sous-indice sur le nombre de paiements d’impôts, le Liban est arrivé à égalité avec la Suisse, le Botswana, le Malawi, l’Éthiopie et la Syrie. Il s’est classé devant l’Iran, mais après les Bahamas et l’Érythrée dans cette catégorie. Ce sous-indice mesure le nombre total d’impôts et contributions réglés, la méthode de règlement et la fréquence des paiements, ainsi que le nombre d’agences impliquées dans le processus. Le rapport a ainsi démontré qu’un commerce libanais standard paie ses impôts une fois dans l’année, effectue 12 paiements annuels de charges salariales et effectue tous les autres paiements obligatoires de taxes et contributions 6 fois par an.

Le Liban est en outre arrivé à égalité avec le Soudan, il s’est classé devant Haïti et le Cap-Vert, mais après la Lituanie et le Cambodge au classement du temps total mis à effectuer les paiements. Ce sous-indice mesure le temps mis par une firme pour préparer, classer puis régler ses fiches d’impôts.

D’après le rapport, une compagnie libanaise moyenne a besoin de 40 heures, 100 heures et 40 heures par an pour préparer, classer et payer ses fiches d’impôts corporatifs, ses fiches de charges salariales et ses fiches d’impôts sur la consommation respectivement.

Au classement basé sur le taux total d’impôts en tant que pourcentage des profits commerciaux, le Liban a finalement devancé l’Éthiopie et Israël, mais est arrivé après la Suisse et la Corée du Sud. Cet indicateur mesure la quantité d’impôts, taxes et contributions obligatoires imposés au commerce et exprimés en tant que pourcentage des profits commerciaux.

Le taux total d'impôts pour un commerce libanais standard représente, selon le rapport, 6,1% de ses profits commerciaux, derrière les charges salariales (24,1%).