Dans le classement du Forum économique mondial (FEM) sur les conditions propices aux échanges commerciaux, le Liban a été classé à la 93e place parmi 132 pays dans le monde et au onzième rang parmi quinze pays arabes.

Le Liban est par ailleurs arrivé à la 26e place parmi 32 pays à revenus moyens supérieurs inclus dans l’étude. Il est important de souligner que c’est la première année que le Liban a été inclus dans l’étude du FEM. L’indice évalue de quelle manière chaque économie a développé ses institutions, politiques et services en vue de faciliter la libre circulation des biens de par les frontières et jusqu’à leur destination.

L’indice est calculé en fonction de quatre sous-indices que sont l’accès aux marchés, l’administration aux frontières, les infrastructures en matière de transport et de communication, et l’environnement des affaires.

Dans le monde, le pays du Cèdre s’est ainsi classé devant la Tanzanie, la Bolivie et l’Argentine, mais après le Sénégal, la Gambie et l’Egypte. Le Liban s’est vu attribuer un score de 3,71 points, une note inférieure à la moyenne mondiale de 4,13 points, et plus faible aussi que la moyenne des pays arabes avec 4,07 points et que les PRMS (4,02 points).

Par ailleurs, il est à noter que le Liban s’est rangé devant l’Argentine, le Qatar et le Koweït, mais après la France, le Royaume-Uni et la Finlande dans la sous-catégorie évaluant l’accès aux marchés.

Plus en détail, ce sous-indice estime dans quelle mesure le cadre politique d’un pays permet d’accueillir des biens étrangers et facilite l’accès aux marchés internationaux pour ses exportations. Au niveau régional, le Liban s’est classé avant le Qatar, le Koweït et les Emirats arabes unis (EAU), mais après l’Arabie saoudite, le Yémen et la Tunisie. Le pays s’est en outre rangé devant l’Argentine et derrière la Bulgarie parmi les PRMS.

En ce qui concerne la sous-catégorie évaluant dans quelles mesures l’administration aux frontières facilite le libre-échange, le Liban s’est classé devant l’Argentine, le Nicaragua et le Vietnam, mais après la Namibie, la Bolivie et la Guyane, précise l’étude du Forum économique mondial.

Dans la région, le pays du Cèdre est arrivé avant l’Algérie, le Yémen et la Mauritanie, mais derrière le Koweït, l’Egypte et le Maroc. Le Liban s’est en outre classé devant l’Argentine et derrière la Namibie dans cette sous-catégorie parmi les PRMS.

Dans la sous-catégorie « infrastructures, transports et communication », le Liban est arrivé avant la Bosnie-Herzégovine, le Sri Lanka et l’Iran, mais derrière la Colombie, l’Indonésie et la Macédoine.

Il convient de préciser que cette sous-catégorie évalue la qualité des infrastructures en matière de transport et de communication en vue de faciliter la libre circulation de biens à travers les frontières. Dans la région, le Liban s’est classé devant l’Algérie, la Syrie et le Yémen, mais derrière le Koweït, l’Egypte et la Jordanie. Parmi les PRMS, le pays du Cèdre est arrivé avant la Bosnie-Herzégovine, mais derrière la Colombie.

Enfin, en ce qui concerne le sous-indice relatif à l’environnement des affaires, le Liban s’est rangé devant la Bulgarie, l’Ouganda et le Lesotho, mais derrière le Zimbabwe, le Mali et le Bangladesh. Cette catégorie évalue la qualité de la gouvernance dans les économies et dans quelles mesures la sécurité influe sur les relations commerciales du pays avec l’extérieur.

Dans la région, le Liban s’est ainsi classé avant l’Algérie, la Mauritanie et le Yémen, mais après l’Egypte, le Maroc et la Syrie. Le pays s’est en outre rangé devant la Bulgarie et derrière le Pérou parmi les PRMS. Singapour a obtenu le score le plus élevé dans le classement du FEM, tandis que le Tchad s’est vu attribuer la note la plus basse parmi les 132 pays évalués.