Selon le bulletin de la Fransabank pour le premier trimestre de l’année 2012, la croissance économique libanaise a été affectée par les événements régionaux et les conflits internes.

Les indicateurs économiques ayant affiché un recul sont notamment les permis de construire (-3,87%), le nombre de touristes (-7,87%), le nombre de navires au port de Beyrouth (-6,90%) et les prêts aux petites et moyennes entreprises (PME) avec une baisse de 21,50%.

Cependant, selon le rapport, certains indicateurs économiques ont tout de même affiché une meilleure performance sur cette période. C’est le cas notamment du nombre de passagers ayant connu une hausse de 21,40%, du total des marchandises chargées et déchargées (5,40%), du nombre de containers au port de Beyrouth (4,70%), de la valeur des chèques compensés (2,47%), du taux d’occupation des hôtels (19%), du nombre de vente de voitures (14,02%), des dépôts bancaires (9,30%), des exportations (25%).

Par ailleurs, le rapport a souligné que les finances publiques se sont légèrement améliorées sur les deux premiers mois de l’année et en comparaison avec la même époque un an plus tôt. Le déficit budgétaire a, lui, diminué de 34,07%, le résultat de recettes publiques plus importantes que les dépenses, tandis que le solde primaire a enregistré un excédent cumulatif de 410,70 millions de dollars. Les dépenses publiques se sont élevées à 2 milliards de dollars, soit une augmentation de 9,89% durant la même période.

De leur côté, les recettes publiques ont augmenté de 28,12% pour atteindre 1,64 milliard de dollars. Le déficit budgétaire s’est ainsi établi à 356 milliards de dollars.
Toujours selon le rapport, la dette publique brute a atteint 54,10 milliards de dollars à la fin du mois de mars, soit une augmentation de 2,81% en glissement annuel.

A l’exclusion des dépôts du secteur public et des banques commerciales à la Banque du Liban (BDL), la dette publique nette a augmenté de 2,85% à 46,90 millions de dollars.