Le Liban a été classé à la 66e place mondiale, au 16e rang parmi 28 pays à revenus moyens supérieurs (PRMS) et à la cinquième place parmi 15 marchés arabes en termes de transparence des marchés immobiliers, selon un rapport de la société Jones Lang LaSalle.

En 2010, le Liban était aussi arrivé à la 66e place du classement mondial, alors qu’il s’était classé au 14e rang parmi les PRMS et à la dixième place régionale.

L’indice, qui est publié tous les deux ans, compare les procédures d’investissement dans chaque pays et mesure les risques propres à leur marché immobilier.

Le rapport de Jones Lang LaSalle souligne les différences majeures en matière de transactions immobilières, d’acquisition et d’exploitation des marchés immobiliers entre les différents pays.

Il sert en outre de référence aux gouvernements et investisseurs quant à l’appréciation globale des risques immobiliers des pays.

L’indice se compose de cinq sous-catégories évaluant chacune un aspect de la transparence immobilière : la fiabilité des données et statistiques, les fondamentaux du marché, l’environnement légal et réglementaire, le processus de transfert de propriété et les fonds d’investissements côtés.

L’indice est basé sur une enquête adressée aux professionnels dans le but de déterminer le degré de transparence dans chaque pays. L’indice composite est ainsi mesuré sur une échelle allant de 1 à 5, la note 1 correspondant à la transparence maximale.

Dans le monde, le marché de l’immobilier libanais a été considéré comme plus transparent que celui du Koweït, du Vietnam et de la Serbie, mais plus opaque que ceux du Kenya, d’Arabie saoudite et de Bahreïn.

Parmi les PRMS, le Liban s’est en outre rangé devant la Serbie, le Costa Rica et la Jamaïque, tandis qu’il est arrivé derrière l’île Maurice, l’Argentine et la Bulgarie. Par ailleurs, le Liban a été classé dans la catégorie des pays « semi-transparents » comme Dubaï, Abou Dhabi, Bahreïn, l’Arabie saoudite et le Koweït.

Jones Lang LaSalle a classé cinq pays arabes dans la catégorie « faible transparence » et quatre autres dans la catégorie « opaque ». Le Liban a reçu la note de 3,75 points, un score inférieur à la moyenne mondiale de 3,1 points et à celle des PRMS de 3,5 points, mais meilleur que la moyenne des pays arabes de 3,9 points.

Ainsi, selon la société de conseil en immobilier d’entreprise, le marché de l’immobilier libanais a connu un boom ces dernières années, entraînant une augmentation importante de la valeur foncière à Beyrouth. Jones Lang LaSalle a ajouté que l’intérêt du public pour l’immobilier augmentait de manière significative.

Le rapport a enfin souligné le rôle de la Banque du Liban (BDL), qui a reconnu l’importance du secteur immobilier sur l’ensemble de l’économie et ainsi imposé des règles plus strictes sur les prêts immobiliers.