Dans son classement 2012-2013 sur la compétitivité, le Forum économique mondial (FEM) a classé le Liban à la 91e place parmi 144 pays dans le monde et à la 9e position parmi 14 économies arabes.

Le pays du Cèdre s’est par ailleurs classé 26e parmi 36 pays à revenus moyens-supérieurs (PRMS) inclus dans l’étude. En comparaison, il est à noter que le Liban s’était rangé à la 89e place mondiale dans le classement de l’année précédente, à la onzième place dans la région et à la 27e position parmi les PRMS.

L’indice sur la compétitivité évalue la capacité d’un pays et de ses entreprises à être compétitives sur les marchés mondiaux. Il se base pour cela sur la résilience des institutions du pays, ses infrastructures, ses politiques économiques ainsi que son système de santé et d’éducation.

L’indice est calculé en fonction de douze indicateurs regroupés en trois sous-catégories : les critères de base, l’efficacité et l’innovation, ainsi que l’originalité.

Dans le monde, le Liban est ainsi arrivé devant la Namibie, la Mongolie, l’Argentine et la Serbie, mais s’est classé après la Bosnie-Herzégovine, l’Albanie et le Honduras.

Parmi les PRMS, le pays du Cèdre s’est également rangé avant la Namibie et l’Argentine, tandis qu’il est arrivé derrière la Bosnie-Herzégovine et l’Albanie. Le Liban s’est ainsi vu attribué le score de 3,88 points, soit une baisse par rapport aux 3,95 points obtenus dans l’étude précédente et moins important que la moyenne mondiale de 4,2 points, que celle des PRMS de 4,13 points, et que la moyenne des pays arabes de 4,23 points.

L’étude du FEM a souligné la performance du Liban en matière d’éducation, de santé, de développement des marchés financiers et de la sophistication. Le pays du Cèdre continue néanmoins de pâtir de son système d’infrastructures, de son manque de stabilité d’un point de vue macroéconomique et institutionnel ainsi que de son faible niveau d’innovation.

Le Liban s’est ainsi classé devant le Timor-Oriental et l’Ethiopie mais après la Jamaïque et le Cameroun en se basant sur le sous-indice d’efficacité évaluant le niveau d’éducation, le marché du travail, le développement des marchés financiers et l’efficacité globale du marché libanais.

Le classement mondial du pays a reculé de sept rangs par rapport à la dernière étude. D’autre part, le Liban s’est classé devant le Venezuela mais derrière la République dominicaine et la Jamaïque parmi les PRMS. Dans la région, il est arrivé devant la Mauritanie et le Yémen mais après la Libye et l’Egypte.

Par ailleurs, le Liban s’est classé devant l’Azerbaïdjan mais derrière la Roumaine et l’Ukraine en se basant sur le sous-indice d’efficacité qui couvre l’efficacité du marché du travail, l’enseignement supérieur et le développement des marchés financiers.

Le score mondial du Liban s’est dégradé de deux rangs et le score du sous-indice est resté inchangé par rapport à la précédente étude. En outre, le Liban s’est classé devant l’Azerbaïdjan et l’Uruguay mais derrière la Colombie et la Roumanie parmi les PRMS. Dans le monde arabe il est arrivé devant la Jordanie et le Koweït mais derrière Bahreïn et le sultanat d’Oman.

En outre, le pays du Cèdre s’est rangé avant le Botswana et la Croatie, mais derrière l’Ukraine et la Jamaïque en se basant sur le sous-indice de sophistication et d’innovation. Le score mondial du Liban a reculé de trois places par rapport à la précédente étude.