Le Liban a été classé à la 120e place au niveau mondial et au 9e rang parmi les pays de la région MENA, dans le classement sur la gouvernance de 214 pays de la Banque mondiale (BM).

L’étude évalue l’efficacité de la bureaucratie en fonction de six indicateurs, notamment la stabilité politique, le contrôle de la corruption et la capacité du pays à faire respecter les lois en vigueur.

Le pays du Cèdre a ainsi perdu 1 rang dans le classement mondial et une place au niveau régional par rapport à la dernière étude.

Le rapport se base sur une note variant entre – 2,5 et 2,5, la valeur supérieure correspondant aux pays dotés de la meilleure gouvernance. Le Liban a obtenu un score de -0,33.

Au niveau mondial, le Liban est arrivé avant Belize et le Tonga, mais derrière le Lesotho et les Maldives, tandis qu’il s'est placé avant l’Arabie saoudite et la Syrie, mais derrière le Maroc et le Koweït, sur le plan régional.

Selon l’étude, 56,6% des pays du classement ont obtenu un meilleur score que celui du Liban.

En termes de sous-indices, le pays du Cèdre s’est placé au 199e rang mondial et à la 15e place régionale en termes de stabilité politique. L’indicateur mesure la probabilité du pays à être en proie au terrorisme, à la violence et à l’instabilité sur une année.

Quant au sous-indice appelé « voix et participation », le Liban s’est classé à la 128e place mondiale et à la deuxième place régionale. Cette catégorie mesure la capacité des citoyens à choisir le gouvernement en évaluant la liberté d’expression et la liberté de la presse.

Au niveau de la qualité de la réglementation, indicateur qui évalue l’application des lois favorables aux marchés, le Liban s’est placé au 99e rang mondial et au 8e régional.

Le Liban s’est par ailleurs classé au 150e rang mondial et à la 13e place régionale dans la catégorie « règles et lois », indicateur qui mesure le niveau de confiance des citoyens d’un pays en la capacité de ce dernier à faire respecter les lois.

Il s’est enfin classé au 171e rang mondial et au 15e rang régional en termes de contrôle de la corruption.