Dans son bulletin mensuel d’information, Hadith el-malia, le ministère des Finances a indiqué que 55% des Libanais « n’arrivent pas à épargner » chaque mois, tandis qu’en parallèle, 63% d’entre eux « sont incapables d’établir un budget mensuel pour planifier leurs achats, en termes de produits alimentaires et d’objets de première nécessité ».

Le ministère, par le biais de l’Institut des finances Bassel Fleihane, s’est appuyé sur une méthodologie internationalement reconnue, mise au point par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Banque mondiale (BM), pour conduire un sondage d’envergure nationale portant sur la connaissance et la responsabilité financières des Libanais.

Selon les chiffres préliminaires de ce sondage, il a également été révélé que tandis que 87% des Libanais ont été capables de définir ce qu’est un déficit budgétaire, « plus de la moitié de ce pourcentage ont indiqué ne pas connaître de solutions pour renflouer les caisses de l’Etat », a noté Hadith el-malia. En outre, 70% des personnes interrogées ont paru peu informées sur le régime des retraites puisque ce pourcentage semble convaincu qu’il suffit d’être inscrit à la CNSS pour bénéficier automatiquement d’indemnités de fin de service.

Ainsi, une grande part des personnes interrogées n’ont aucun plan de prévoyance.