Le Liban s’est rangé à la 115e place mondiale parmi 185 pays dans le classement 2013 du rapport "Doing Business" de la Banque mondiale (BM) et à la onzième position parmi 19 pays arabes.

Le rapport "Doing Business" est publié par la Société financière internationale (SFI), bras financier de la BM. Il compare le cadre réglementaire de 185 économies dans le monde et classe les pays selon dix domaines de réglementation des affaires, tels que la création d’entreprises, la solvabilité ou le commerce frontalier.

Rappelons que le pays du Cèdre s’était classé à la 112e place mondiale l’année dernière et à la onzième place régionale.

L’indice est la moyenne pondérée de dix sous-catégories évaluant le temps et le coût pour lancer une entreprise dans un pays donné en fonction du cadre réglementaire. Dans le monde, le Liban s’est ainsi rangé avant la République dominicaine et le Yémen mais après la Guyane, le Salvador et la Russie.

Il est important de souligner que dans le monde, le Liban est arrivé à égalité avec le Japon en ce qui concerne l’indicateur "lancer une entreprise", tandis qu’il est arrivé devant le Vanuatu et les Seychelles mais derrière la Tanzanie et le Ghana.

Dans la région, le Liban s’est classé avant le Soudan et la Syrie mais derrière le Yémen et le Qatar. D’après le rapport de la BM, les entrepreneurs doivent passer par cinq étapes pour lancer une affaire au Liban contre une moyenne de 8,4 procédures dans les pays arabes et de cinq procédures dans les pays de l’OCDE.

Par ailleurs, il faut compter neuf jours pour démarrer un business dans le pays contre une moyenne de 22,6 jours dans la région et de douze jours dans les pays de l’OCDE.

En ce qui concerne le sous-indice relatif à l’exécution des contrats, le Liban est arrivé à égalité avec l’ile de Malte, tandis qu’il s’est classé devant les Bahamas et l’Arabie saoudite mais derrière la Bosnie-Herzégovine.

Dans la région, le pays est arrivé devant l’Algérie mais derrière le Koweït et Bahreïn. Selon le rapport de la BM, une entreprise au Liban doit effectuer 37 démarches administratives étalées sur 721 jours pour l’application des contrats commerciaux. Un chiffre qui est à comparé avec une moyenne de 44,6 procédures et 661 jours dans le monde arabe et de 31 démarches et 510 jours pour les pays de l’OCDE.

Par ailleurs, souscrire un contrat au Liban coûterait 30,8% de la demande contre un chiffre de 23,4% dans la région et de 20,1 % pour les marchés membres de l’OCDE.

Par ailleurs, le Liban est arrivé à égalité avec 24 pays incluant l’Italie, le Portugal et la Russie en ce qui concerne l’accès au crédit tandis qu’il a devancé Bahreïn mais est arrivé derrière l’Iran. Cette sous-catégorie évalue les droits légaux des emprunteurs et créanciers ainsi que la qualité de l’accès à l’information sur les crédits. Dans la région le Liban est arrivé à égalité avec le Maroc, le Koweït la Tunisie et le Qatar. Il s’est rangé devant le Bahreïn, l’Algérie mais après l’Égypte et le sultanat d’Oman.