Le Liban subventionne la consommation d’énergies (électricité et produits pétroliers) à hauteur de 8,3% de son PIB selon un rapport du FMI. On entend par subventions à la consommation la différence entre un prix de référence et un prix effectivement payé par le consommateur de l’énergie. Dans un rapport sur la Réforme des subventions à l’énergie paru en janvier, le Fonds monétaire international estime que les subventions à la consommation d’électricité au Liban représentent 4,61% de son PIB en 2011. Un coût bien supérieur à la moyenne mondiale de 175 pays qui s’élève à 0,26% du PIB et classe le Liban devant la Jordanie ou l’Iran. En 2011, les subventions à l’électricité ont absorbé 19,6% des recettes du gouvernement libanais alors qu’à l’échelle mondiale cette part est de 0,77%. Le FMI a également estimé le coût des subventions du gouvernement libanais à la consommation des produits pétroliers à 3,57% du PIB en 2011, contre une moyenne mondiale de 1,26%. Par comparaison, cette subvention est à peu près équivalente à celle des Emirats arabes unis (3,49% du PIB). Les subventions aux produits pétroliers au Liban ont absorbé 15,17% des recettes gouvernementales en 2011 alors qu’à l’échelle globale ce taux s’élève à 3,77%. Quant aux subventions à la consommation du gaz, elles représentent seulement 0,11% du PIB pour une moyenne globale de 0,77% du PIB. Elles absorbent 0,45% des recettes gouvernementales comparé à 2,31% au niveau global.
Le FMI dénonce le recours aux subventions énergétiques dont il dénonce les effets pervers : lorsqu’elles sont trop élevées, elles contribuent à creuser le déficit budgétaire, elles ont un effet d’éviction sur les dépenses publiques prioritaires et contribuent à réduire les investissements privés notamment dans le secteur de l’énergie.
Le FMI dénonce le recours aux subventions énergétiques dont il dénonce les effets pervers : lorsqu’elles sont trop élevées, elles contribuent à creuser le déficit budgétaire, elles ont un effet d’éviction sur les dépenses publiques prioritaires et contribuent à réduire les investissements privés notamment dans le secteur de l’énergie.


