La jeune Mirna Hamady, 25 ans, co-fondatrice de Kashida, une start-up de design, a été retenue parmi les 18 demi-finalistes du Concours international de création d’entreprises au féminin.
Ce concours est organisé par le joaillier français Cartier, qui recherche dans le monde entier les talents « au féminin » de demain.
« Élie Abou Jamra et moi-même sommes les fondateurs de Kashida. Nous voulions allier beauté et utilité dans la création d’objets », explique la jeune femme. « Les débuts ont été difficiles car il a fallu faire face au scepticisme de mon entourage, qui voyait d'un mauvais œil le fait que je me lance dans la création d’une start-up. Pour eux, c'était un pari risqué. J'ai persisté et me voilà aujourd’hui, finaliste du prestigieux prix Cartier. »
Crée en 2011, Kashida, dont le nom évoque le lien entre les lettres d’un même mot en arabe, s’est spécialisé dans le création d’accessoires, de meubles ou de cadeaux d’entreprise, qui joue sur la typographie arabe en 3D.
« Notre mission est d’utiliser cette magnifique typographie et de la transformer en un objet que l’on peut avoir chez soi. Nous recherchons le côté utile, pas seulement artistique », affirme Mirna Hamady, qui insiste sur le fait que le design comme la fabrication sont réalisés au Liban. « Ce dont nous sommes très fiers ».
Les deux fondateurs ont investi sur leurs deniers personnels pour se lancer, pour un montant qu’ils se refusent à communiquer.
La collection de 2012 comprenait une vingtaine de pièces, pour la plupart vendues. « Nous avons en général une centaine d’exemplaires de chacun des objets que nous imaginons. Parfois moins : cela dépend de la complexité de sa réalisation. »
Quarante pour cent des ventes de Kashida s'effectuent sur commande : « Par exemple, en ce moment, nous nous occupons de penser la décoration d’intérieur d’un bureau d’architecture, installé dans le Golfe. »
En plus des deux fondateurs, Kashida compte une dizaine d’employés. « Pour le design, nous demandons aussi l’aide d’étudiants, qui effectuent des stages chez nous dans le cadre de leur cursus. »
La jeune femme a été diplômée en graphisme à l’Université américaine de Beyrouth en 2009. Elle a été sélectionnée parmi un peu plus d’un millier de candidates dans le monde.
Pour participer au concours Cartier, Mirna Hamady a présenté un résumé de son business plan au jury Cartier, qui a choisi les trois meilleurs dans chaque région du globe. Pour la région Mena, Mirna hamady se trouve en compétition avec deux jordaniennes, Noura Sa'ad et Sima Najjar.
En octobre prochain, le joaillier français donnera les noms des cinq primées, chacune issue d’un continent.
Ces cinq lauréates gagneront la somme de 20.000 dollars. Elles bénéficieront d’une année de conseil spécialisé et, cerise sur le gâteau, seront conviées au Forum des femmes, qui se tient à Deauville.
« Montrer aux femmes qu’elles ont la possibilité d’être des entrepreneuses est primordial, spécialement dans notre société patriarcale. »
Le concours Cartier a été créé en partenariat avec Mckinsey & Company, l’Insead et le Women’s forum for the Economy and Society, qui organise chaque année le Forum de Deauville.
Ce concours est organisé par le joaillier français Cartier, qui recherche dans le monde entier les talents « au féminin » de demain.
« Élie Abou Jamra et moi-même sommes les fondateurs de Kashida. Nous voulions allier beauté et utilité dans la création d’objets », explique la jeune femme. « Les débuts ont été difficiles car il a fallu faire face au scepticisme de mon entourage, qui voyait d'un mauvais œil le fait que je me lance dans la création d’une start-up. Pour eux, c'était un pari risqué. J'ai persisté et me voilà aujourd’hui, finaliste du prestigieux prix Cartier. »
Crée en 2011, Kashida, dont le nom évoque le lien entre les lettres d’un même mot en arabe, s’est spécialisé dans le création d’accessoires, de meubles ou de cadeaux d’entreprise, qui joue sur la typographie arabe en 3D.
« Notre mission est d’utiliser cette magnifique typographie et de la transformer en un objet que l’on peut avoir chez soi. Nous recherchons le côté utile, pas seulement artistique », affirme Mirna Hamady, qui insiste sur le fait que le design comme la fabrication sont réalisés au Liban. « Ce dont nous sommes très fiers ».
Les deux fondateurs ont investi sur leurs deniers personnels pour se lancer, pour un montant qu’ils se refusent à communiquer.
La collection de 2012 comprenait une vingtaine de pièces, pour la plupart vendues. « Nous avons en général une centaine d’exemplaires de chacun des objets que nous imaginons. Parfois moins : cela dépend de la complexité de sa réalisation. »
Quarante pour cent des ventes de Kashida s'effectuent sur commande : « Par exemple, en ce moment, nous nous occupons de penser la décoration d’intérieur d’un bureau d’architecture, installé dans le Golfe. »
En plus des deux fondateurs, Kashida compte une dizaine d’employés. « Pour le design, nous demandons aussi l’aide d’étudiants, qui effectuent des stages chez nous dans le cadre de leur cursus. »
La jeune femme a été diplômée en graphisme à l’Université américaine de Beyrouth en 2009. Elle a été sélectionnée parmi un peu plus d’un millier de candidates dans le monde.
Pour participer au concours Cartier, Mirna Hamady a présenté un résumé de son business plan au jury Cartier, qui a choisi les trois meilleurs dans chaque région du globe. Pour la région Mena, Mirna hamady se trouve en compétition avec deux jordaniennes, Noura Sa'ad et Sima Najjar.
En octobre prochain, le joaillier français donnera les noms des cinq primées, chacune issue d’un continent.
Ces cinq lauréates gagneront la somme de 20.000 dollars. Elles bénéficieront d’une année de conseil spécialisé et, cerise sur le gâteau, seront conviées au Forum des femmes, qui se tient à Deauville.
« Montrer aux femmes qu’elles ont la possibilité d’être des entrepreneuses est primordial, spécialement dans notre société patriarcale. »
Le concours Cartier a été créé en partenariat avec Mckinsey & Company, l’Insead et le Women’s forum for the Economy and Society, qui organise chaque année le Forum de Deauville.