Le ministre par intérim de l'Agriculture, Hussein Hajj Hassan, a affirmé que le Liban ne pêchait que l'équivalent de 10% de ses besoins en poissons.« La pollution des eaux côtières et la pêche sauvage (...) contribuent à l'épuisement des ressources. Le Liban ne pêche que l'équivalent de 10% de ses besoins en poissons, la pêche maritime n'existe pas au Liban au sens commercial du terme », a déploré Hussein Hajj Hassan.
Le secteur emploie quelque 7.000 pêcheurs et mobilise dans les 2.500 embarcations de petite taille, a précisé le ministre lors d'une conférence de presse portant sur le projet italien « Pesca Libano » d'assistance technique au ministère de l'Agriculture.
Financé par la Coopération italienne à hauteur de 300.000 euros, le projet a été mis en place en 2013 par le bureau de coopération du Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM), en partenariat avec le Conseil national de la recherche scientifique du Liban (CNRS). Il vise à aider le Liban à évaluer ses ressources marines et leur potentiel.


