Dans l’édition 2015 de son rapport sur l’économie de l’information, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) classe le Liban au 51e rang mondial (sur 130 pays étudiés) et au deuxième rang arabe – derrière Bahreïn (34e rang mondial) et devant les Émirats arabes unis (66e) – parmi les pays les mieux armés pour le développement du commerce électronique. Ce classement traduit le score de 57,7 obtenu par le Liban à travers l’indice du commerce électronique B2C (entreprise à consommateur) élaboré par la Cnuced. Celui-ci correspond à l’agrégation de quatre indicateurs : la généralisation des services postaux (100 % au Liban), l’accessibilité à l’Internet fixe (52 % de la population libanaise), la quantité moyenne de serveurs sécurisés par million d’habitants (67,6) et le taux de pénétration des cartes de crédit (11 %).
Outre une insuffisance manifeste sur ce dernier point, le rapport de la Cnuced relève cependant l’absence de législation effective dans chacun des quatre domaines sélectionnés comme marqueurs.