La Libanaise des Jeux, opérateur exclusif des jeux de loterie au Liban, a étoffé son offre de produits en janvier, en lançant un nouveau jeu de tirage quotidien, baptisé “Yawmiyeh”. En pariant entre 500 et 3 000 livres, l’utilisateur peut espérer gagner de 40 000 à 120 millions de livres. Les gains sont fixés d'avance, en fonction du nombre de bons numéros obtenus, et ne sont pas divisés par le nombre de joueurs. Selon le président de la société, Rainier Jressati, ce jeu se distingue par sa simplicité et un tirage quotidien. « Les sommes en jeu sont très inférieures à celles du Loto, mais la probabilité de gains est plus élevée », affirme-t-il.
Le montant de l’investissement n’a pas été divulgué. Rainier Jressati parle d’un coût de « plusieurs centaines de millions de livres », pour adapter les systèmes électroniques des 1 200 points de vente, et lancer une campagne de promotion. Une application mobile est également en cours d’élaboration. La Libanaise des jeux vise des revenus pour ce seul jeu « d’environ 20 milliards de livres par an », soit 13 millions de dollars, ce qui devrait contribuer à la croissance prévue du chiffre d’affaires total de 15 à 20 % cette année, selon Rainier Jressati.
La société gère les jeux de loterie pour le compte de l’État depuis 2002, période durant laquelle son chiffre d’affaires est passé de 10 millions à près de 100 millions de dollars aujourd’hui. Selon le dernier contrat conclu en juillet 2014 à l’issue d’un appel d’offres, ses revenus sont partagés entre les clients (45 % du total), les points de vente (5 %) et l’État (41 %), qui perçoit également une taxe de 10 % sur les gains supérieurs à 10 000 livres. La part de la Libanaise des Jeux varie entre 6 et 8 % du total des ventes.