Le magazine Arabian Business a publié son classement des 50 milliardaires arabes en 2016, parmi lesquels on compte, comme lors de la dernière édition, sept Libanais. En deuxième position, le banquier libano-brésilien Joseph Safra gagne une place par rapport au classement précédent, avec un patrimoine évalué à 12 milliards de dollars.  Un peu plus bas dans le classement, on retrouve l'ancien Premier ministre libanais Nagib Mikati, à la 23e position, soit une place de mieux que son frère, l'homme d'affaires Taha Mikati, pour des fortunes respectives évaluées aux alentours de 3 milliards de dollars chacune.  Nagib Mikati gagne 5 places par rapport au classement précédent et passe devant son frère, qui ne progresse que de 3 places.
La famille Hayek, investie dans l'horlogerie en Suisse, est classée 30e et gagne trois places par rapport au dernier classement avec une fortune estimée à un peu moins de 3 milliards de dollars, selon Arabian Business.   
Saad Hariri perd de son côté 8 places par rapport au classement précédent et se retrouve relégué en 43e position avec une fortune gravitant autour de 2 milliards de dollars.  
Il est suivi par Fouad Makhzoumi, (45e, près de 2 milliards de dollars), le PDG et fondateur de Future Pipes Industries, leader dans la fabrication de canalisations en plastique à renfort de verre utilisées dans l'aéronautique ou la construction, et par le joaillier René Mouawad (46e, près de 2 milliards de dollars).
Le prince saoudien al-Walid ben Talal, de mère libanaise et dont la fortune est estimée aux alentours de 25 milliards de dollars par Arabian Business, se maintient une fois de plus à la première place de ce classement largement dominé par l'Arabie saoudite, qui compte 19 classés.
Deux Libanais présents dans l'édition précédente du classement ne figurent plus dans l'actuelle. Il s'agit du Libanais d'origine palestinienne Toufic Abou Khater (15e dans l'édition précédente) et de Baha' Hariri, le frère de Saad Hariri (34e).