Le chocolatier libanais Patchi préparerait, avec Goldman Sachs et DeNovo Corporate Advisors, la cession d’une partie de son capital. Une opération qui pourrait valoriser la société à plus de 500 millions de dollars, selon l’agence d’information Reuters.
L’entreprise familiale fondée en 1974 et qui compte aujourd’hui plus de 140 points de vente dans 21 pays du Moyen-Orient, en Europe, en Asie et en Afrique, envisagerait de vendre 30 à 49 % de son capital. « C’est une affaire rentable, qui réalise des marges élevées et bénéficie d’une bonne implantation dans la région, donc j’estime que sa valeur pourrait atteindre au moins 500 millions de dollars », a indiqué à Reuters une source proche du dossier.
Oussama Choucair, membre du conseil d’administration de Patchi, a temporisé, estimant que l’entreprise n’entendait pas vendre des parts maintenant, au vu de l’instabilité économique de la région. Il a indiqué que l’idée n’était pas écartée mais qu’elle était pour le moment prématurée. « Nous verrons à moyen ou long terme », a-t-il précisé au site businessnews.com.lb.
En attendant l’ouverture de son capital, Patchi poursuit son développement au Liban et au Moyen-Orient. Après avoir ouvert une usine à Sibline, en mars 2015, le chocolatier a prévu la construction de deux nouvelles unités de production, à Dubai et en Egypte. Les travaux devraient débuter courant 2016 et se terminer fin 2017.


