Banque libano-française

« C’est d’abord en faisant son métier que la banque doit être profitable pour la société. » C’est en ces termes que Tania Rizk, directrice du département communication de la Banque libano-française, définit la RSE. En 2010, la banque crée un département RSE, sous la tutelle de la direction de la communication, puis, en 2013, elle entre dans le processus de labellisation ISO 26:000. « Avec l’aide d’experts, nous avons décidé d’un plan d’action 2014-2019. Nous le mettons depuis en œuvre. » La banque réalise des newsletters trimestrielles sur sa stratégie RSE. Un premier rapport a été diligenté pour les années 2012-2013, et devrait être publié prochainement. Un autre, plus complet, devrait suivre. En parallèle, l’établissement adhère au Pacte mondial des Nations unies et siège même au sein de son bureau libanais. En 2015, la banque instaure un comité de la RSE, présidé par le PDG du groupe et, début 2016, impose à ses fournisseurs une charte sociétale et environnementale. Si vous demandez à Tania Rizk quelle est la spécificité de la BLF en matière de RSE, elle répond sans hésitation : la place accordée aux jeunes, que la banque tente depuis plusieurs années de familiariser avec le secteur bancaire et à la gestion d’un budget. « Au cours de ces deux dernières années, nous avons animé des ateliers avec quelque 250 000 jeunes. »

L’initiative : aider les réfugiés à mieux gérer leur budget
La BLF, en partenariat avec MasterCard, a mis en place un programme d’informatisation des coupons d’achats alimentaires que le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) distribue aux réfugiés syriens au Liban. « C’est une carte de paiement rechargeable qui remplace les coupons papier. » Utilisée auprès de commerçants homologués, cette e-carte est plus sûre et a été distribuée à près de 300 000 exemplaires (avec une carte par famille ; certaines se composant de plus de 10 membres) depuis 2013.