Le ministre de la Défense et vice-prince héritier du royaume d'Arabie saoudite, Mohammad ben Salmane, a déclaré dans un entretien avec l'agence Bloomberg que l'État saoudien avait réglé une partie de ses engagements à l'entreprise de construction de Saad Hariri, Saudi Oger.
 
« De nombreuses compagnies ont déjà été payées et le reste va suivre », a-t-il ajouté, mentionnant Saudi Oger et le groupe de BTP Saudi Bin Laden. « Mais le problème avec Saudi Oger est différent (...) Nous lui avons versé plusieurs paiements, mais elle est endettée en Arabie saoudite et à l'étranger. Donc dès que nous leur transférons de l'argent, les banques le retirent », a-t-il poursuivi. M. Salmane a ajouté que Riyad allait « honorer son contrat » avec l'entreprise, mais si cette dernière ne peut pas payer ses salariés, « c'est son problème ».
 
Le gouvernement n'a reçu aucune plainte de la part des employés de Saudi Oger, a-t-il indiqué, « mais si (les employés) décident d'entamer une procédure judiciaire, le rôle du gouvernement est de les aider ». La majorité des 38 000 employés de Saudi Oger, dont 5 % de la main-d'œuvre est libanaise, ne sont pas payés depuis plus de six mois.