HurryUp est une nouvelle application smartphone qui facilite les achats des Tripolitains. Quelques mois après son lancement, la start-up recherche des investisseurs. Le principe est simple. Côté commerçants, les boutiques mettent en ligne leurs catalogues ainsi que leurs offres promotionnelles, et côté clients, il suffit de naviguer et de choisir ce qui plaît, au meilleur prix. « Nous voulons mettre la technologie au service de notre ville. Avec HurryUp, le client voit tout le marché d’un coup », explique Hassan Tabbal, cofondateur de la plate-forme. Pour faciliter la navigation, HurryUp offre aux utilisateurs un service de messagerie en arabe liée à Facebook. Adossée à un algorithme, cette boîte de discussions répond instantanément à toutes les questions. La plate-forme n’offre pas encore la possibilité d’acheter directement des produits en ligne. Selon les fondateurs, le marché tripolitain n’est pas prêt pour les transactions dématérialisées et consommateurs comme vendeurs restent attachés au magasin.
Pour dégager des revenus, l’idée est de capter une partie du budget publicitaire des enseignes. « Au lieu de dépenser tout leur budget marketing pour des encarts dans les journaux ou pour des panneaux d’affichage, nous voulons encourager les commerçants à se promouvoir sur Internet via notre application », dit Hassan Tabbal. L’application est actuellement gratuite, mais un service d’abonnement à environ 600 dollars par mois sera bientôt mis en place. Pour inciter les acheteurs à passer par la plate-forme, un système de remises et de bons d’achats est à l’étude. Hassan Tabbal et Rabih Barakeh, qui ont par ailleurs fondé NavyBits, une société qui développe des applications et solutions mobiles, ont débuté HurryUp en juin dernier avec un investissement sur fonds propres de 27 000 dollars. Aujourd’hui, l’application est utilisée par une cinquantaine de commerces et plus de 2 500 clients.