Ralentissement des économies régionales, accroissement prévu de la charge fiscale, nouvelles sanctions contre le Hezbollah… Les banques subissent des pressions, mais la confiance reste au rendez-vous.

Renforcé par l’ingénierie financière menée par la Banque centrale en 2016, et une amélioration relative des conditions politiques et économiques au Liban, le secteur affiche des résultats satisfaisants au premier semestre et minimise les craintes d’une crise financière.

Une étude de l’économiste Toufic Gaspard, publiée dans les colonnes du quotidien al-Akhbar début septembre, a pourtant instillé le doute dans les esprits.  Cette dernière évoque ouvertement le risque d’une crise financière de grande ampleur, pouvant déstabiliser la livre et le secteur bancaire dans son ensemble. Des craintes balayées par le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, qui assure que ni le taux de change ni les banques ne sont menacés.