La célèbre compétition universitaire pour l’entrepreneuriat social, le prix Hult, a lancé son premier programme au Liban, en partenariat avec la Banque du Liban et la Blom Bank. Elle permettra à un ou des étudiants libanais de lever 250000 dollars pour financer un projet à fort impact social. «La jeunesse du Moyen-Orient a besoin d’une plate-forme pour transformer ses bonnes intentions en idées et en actions. Face à l’un des taux de chômage des jeunes les plus élevés au monde, j’ai senti que lancer des éditions localisées de notre programme était un devoir», dit Ahmad Ashkar, fondateur et PDG du Hult Prize.

La compétition a déjà débuté au sein de vingt universités libanaises. D’ici à fin janvier, chaque établissement sélectionnera jusqu’à trois équipes qui participeront ensuite aux demi-finales en mai. Le jury choisira alors les dix projets les plus prometteurs pour un programme d’incubation de huit semaines, hébergé par le Beirut Digital District. À la fin de ce processus, le grand gagnant bénéficiera d’un investissement de 250000 dollars.

Un programme similaire a été lancé en Jordanie mais avec 100000 dollars d’investissement à la clé.

Les gagnants de chaque pays ont ensuite la possibilité de participer à la finale mondiale du Hult Prize pour tenter de remporter un million de dollars supplémentaires.

Lancé en 2009 par l’homme d’affaires et philanthrope américano-palestinien Ahmad Ashkar, le prix Hult est le fruit d’un partenariat entre l’école de commerce Hult International Business School et la Fondation Clinton. Le principe est d’encourager les étudiants de plus de 1200 universités à travers le monde à trouver des solutions économiquement viables aux défis de nos sociétés comme la sécurité alimentaire, la préservation de l’environnement ou l’accès à l’éducation. Cette année, les étudiants doivent plancher sur le thème des énergies durables.

Pour son cru 2018, le prix Hult anticipe plus de 50000 candidatures, 5000 idées de start-up et  500 entrepreneurs dans les finales régionales.