Quelque 21 % des Libanais adultes – soit 26,1 % des Libanais et 16,2 % des Libanaises – ont placé leurs économies dans une banque ou une institution financière en 2017, alors qu’ils n’étaient que 17 % en 2014 et en 2011, selon les chiffres du rapport Findex 2017 publié par la Banque mondiale. Ce pourcentage est le sixième le plus important sur 15 pays de la zone Mena. Le classement régional est dominé par Malte (47 %) et Bahreïn (31 %), tandis que l’Irak (2 %) termine en queue de peloton.
En outre, 81,1 % des Libanais ont indiqué qu’ils pourraient rassembler les fonds nécessaires en cas d’urgence en un mois, contre 18,2 % d’entre eux pour lesquels ce serait impossible.
En 2017, 45,8 % des Libanais qui ont dû collecter des fonds d’urgence les ont empruntés de leurs amis ou de leur famille, tandis que 31,2 % d’entre eux ont eu recours à leurs économies. Pour des raisons de sécurité, le sondage de la Banque mondiale exclut certaines régions libanaises, soit 13 % de la population.