Lancée il y a seulement trois mois au Canada, Bookback est un vrai carton. En quelques semaines, la start-up s’est hissée au top 100 des applications les plus téléchargées au monde dans la catégorie “livres”.
Le concept est simple, Bookback permet aux étudiants d’échanger, d’acheter et de vendre des livres. L’acheteur peut chercher un ouvrage par auteur ou par titre. Il peut ensuite contacter les vendeurs potentiels situés à moins de 100 km de distance. Pour procéder à l’échange, on ouvre une fenêtre de conversation et on se donne rendez-vous.
« Je pense qu’acheter un livre doit être un investissement, pas une dépense. Les étudiants s’endettent déjà suffisamment durant leurs études, donc l’idée était de leur offrir une plate-forme où ils peuvent trouver des ouvrages à prix réduits et vendre ceux qu’ils n’utilisent plus pour se faire un peu d’argent de poche », dit Georges Khalifé, cofondateur de Bookback.
Conçue à la base par des étudiants pour les étudiants, l’application dépasse très vite le cadre des universités canadiennes. En seulement trois mois, plusieurs milliers d’amateurs de livres se sont inscrits au Canada mais aussi aux États-Unis et dans la région Mena.
L’application, développée sur fonds propres, est gratuite d’utilisation et ne génère pas de revenus à ce stade. Dans un second temps, Khalifé et ses partenaires espèrent pouvoir attirer des annonceurs publicitaires et proposer un service de paiement en ligne qui leur permettrait de taxer les transactions.