Dans beaucoup de pays, cela fait longtemps qu’il suffit d’un clic pour se faire livrer à domicile. Depuis quelques mois, c’est aussi le cas à Beyrouth.

L’idée démarre en 2010 sur les bancs de la fac. Sara Abi Nader, Tamara Irshaid, Yasmine Yassine et Waël Bizr sont alors étudiants. Ils commandent souvent auprès des épiceries ou de commerces de proximité. Mais le résultat n’est pas à la hauteur : entre le téléphone occupé, les retards des chauffeurs, les erreurs d’adresse, ce qui semblait être un service basique prend des allures de cauchemar.

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En 2015, la petite bande décide donc de s’unir pour créer Markit, une place de marché virtuelle à destination des commerces de quartier.

«Nous ajoutons sans cesse de nouveaux magasins à notre plate-forme et nous développons en parallèle de nouvelles fonctionnalités qui seront lancées l’an prochain. C’est une aventure passionnante qui modifie notre façon de consommer», explique Sara Abi Nader.

Pour les commerçants, c’est tout bénéfice : ils ont ainsi un moyen de conquérir ou de fidéliser leurs clients en leur offrant un canal de vente simple qui réponde à leurs attentes. Côté utilisateur, la simplicité d’utilisation et la livraison à domicile sont d’appréciables atouts.

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Il suffit en effet de se créer un compte, d’entrer une adresse postale ou une géolocalisation et l’application vous propose directement une liste de boutiques de proximité où acheter. Ne reste plus qu’à parcourir le catalogue, sélectionner les produits… et 45 minutes plus tard la commande arrive à domicile.

Lancée en avril dernier, l’application enregistre actuellement plus de 4000 téléchargements et compte environ 2500 utilisateurs actifs. La start-up se rémunère uniquement via une commission prélevée sur les transactions dont le montant n’a pas été communiqué.

L’équipe souhaite à moyen terme développer ses revenus publicitaires et monétiser l’analyse de données de ses utilisateurs. Financée sur fonds propres, Markit espère d’ailleurs attirer l’appétit d’investisseurs.