Le directeur général de l’établissement de microfinance Vitas, Ziad Halabi, a affirmé que les activités de microcrédit continuaient de se développer au Liban “malgré la crise” à un rythme annuel d’environ “20 %”, sans communiquer d’autres chiffres.

« Les circulaires intermédiaires n°s 505 et 506 publiées cette année (en août) par la Banque du Liban (BDL) ont donné une impulsion positive, en développant la réglementation », a expliqué M. Halabi. Les deux textes modifient les circulaires principales n° 93 de 2004 (relative au microcrédit) et n° 2 de 1998 (conditions d’établissement des institutions financières au Liban). Selon la définition de la BDL, le terme de microcrédit se rapporte à tout prêt de moins de 30 millions de livres libanaises (20 000 dollars) ou son équivalent en devises, octroyé par des institutions financières à des particuliers ou de petites entreprises formées de quatre personnes ou moins, afin de les aider à créer et développer leurs propres projets dans plusieurs filières productives. La durée de remboursement de ces prêts ne doit pas dépasser six ans, entre autres conditions.