Trois questions à Nabil Kassar, directeur général de la Fransabank.

- Lancement de la banque en ligne : 2006

- Lancement de l’application mobile : 2012

- Nombre d’agences : 75

Où en est votre transformation digitale ?

L’informatisation de nos systèmes – ou “core banking” – a débuté en 1999 et a évolué depuis pour s’adapter au développement des technologies et répondre à la transformation des besoins du secteur bancaire. En 2006, nous avons lancé notre banque en ligne, parmi les premiers du secteur et avec des fonctionnalités uniques à l’époque. S’en est suivie l’application mobile en 2012 qui a depuis été enrichie en services et technologies et nous a permis de décrocher en février l’Arab Digital Banking Excellence Award 2018, décerné par l’Union des banques arabes. Enfin, en 2016, nous avons investi dans un centre de traitement de données Tier III. Plusieurs autres projets sont en cours qui nous permettront de nous aligner sur l’évolution de la digitalisation du secteur.

Quel est le taux d’adoption de vos canaux digitaux ?

La banque en ligne compte parmi ses utilisateurs des particuliers, des PME et des grandes entreprises, tandis que l’application mobile est utilisée principalement par des particuliers. Les services digitaux sont d’autant plus une nécessité pour les Libanais expatriés ayant conservé un compte bancaire au Liban. Leurs taux d’adoption sont proches et avoisinent les 20 % de notre clientèle. Ce chiffre a augmenté ces dernières années. Il reste néanmoins encore en deçà du potentiel des services digitaux offerts.

Quelle est votre stratégie numérique pour les années à venir ?

Le déploiement des agences électroniques est au cœur de cette stratégie, afin d’assurer un bon équilibre entre banque traditionnelle et banque connectée. La nouvelle loi sur les transactions électroniques nous permettra de renforcer prochainement la digitalisation de nos services bancaires, afin de s’adapter aux nouveaux usages numériques et de fidéliser nos clients.