Le ministre libanais du Tourisme, Avédis Guidanian, a annoncé qu’il souhaitait fermer les deux derniers offices du tourisme libanais à l’étranger, à Paris et au Caire, pour motifs économiques.

Selon le ministre, ces deux offices ne remplissent pas leur mission malgré « 15 millions de dollars dépensés ces 10 dernières années ».

Les premiers offices libanais du tourisme ont été créés dans les années 1960. Dans un premier temps rattachés au Conseil national du tourisme (CNT), de 1967 à 1992, ces offices ont ensuite été placés sous l’autorité du Conseil des ministres. Les autres offices du tourisme du Liban, notamment à Francfort, à Londres ou encore à Djeddah, ont été fermés pendant ou après la guerre civile de 1975-1990.

Mais cette mesure, qui doit encore être soumise en Conseil des ministres, ne fait pas l’unanimité. L’ancien ministre du Tourisme, Michel Pharaon s’est dit « surpris » de la position de son successeur vis-à-vis de l’office libanais de Paris. « Autant j’approuve la décision du ministre de fermer l’office du tourisme du Caire, autant je reste réservé concernant celui de Paris, qui a été très actif, notamment pendant mon mandat (de février 2014 à décembre 2016, NDLR), aussi bien dans le domaine touristique que culturel », a-t-il déclaré au quotidien L’Orient Le Jour.