Malgré la crise économique que traverse le Liban, Beyrouth est de plus en plus chère pour les expatriés. C’est ce qui ressort de la dernière étude annuelle publiée par le cabinet américain Mercer. La capitale occupe en effet la 53e place au classement des villes les plus chères du monde pour les ressortissants étrangers qui souhaitent y vivre, sur 209 destinations retenues. Un bond de 12 places par rapport à l’année dernière, qui comprenait autant de villes. Les auteurs de l’étude l’expliquent principalement par le renforcement du dollar sur le marché des changes, qui s’est répercuté sur la livre libanaise, dont la valeur est arrimée au billet vert depuis 1997. Mercer pointe également du doigt le niveau des prix des logements et des transports pour expliquer la progression de Beyrouth au classement.

En 2018, la capitale libanaise avait reculé de 13 places au niveau mondial, suite à l’affaiblissement du dollar sur la période 2017-2018 et la baisse des loyers dans la capitale, toujours selon Mercer. Au niveau régional, la ville reste la 4e ville arabe la plus chère sur les 17 retenues par les auteurs du classement, derrière Dubaï (21e), Abou Dhabi (33e) et Riyad (35e).