Après plusieurs jours de fermeture des banques, l’Association des banques libanaise (ABL) a annoncé le 17 novembre l’adoption d’une série de mesures “temporaires”, permettant au secteur de gérer de manière plus ou moins uniforme la crise de liquidités dans le pays.

Dans son communiqué, l’ABL affirme que les « nouveaux transferts vers le Liban ne subiront aucune restriction », tandis que les transferts vers l’étranger seraient limités aux « dépenses personnelles urgentes ». Selon une source bancaire, citée par L’Orient-Le Jour, l’urgence est définie au cas par cas à travers l’historique de chaque client, qu’il s’agisse de virements pour payer les frais d’un enfant scolarisé à l’étranger, régler des loyers ou encore assurer des dépenses médicales.

Il n’y a en revanche pas eu de restriction visant les chèques, les virements et les paiements par carte sur le territoire, qu’ils soient effectués en livres ou en dollars. Une personne qui possède un compte en livres ne peut toutefois pas effectuer des règlements en dollars. Les chèques libellés en devises ne peuvent pas être décaissés en dollars, et les plafonds de facilités bancaires des entreprises ont été ramenés au niveau atteint avant le 17 octobre. Les retraits d’espèces (guichet et par carte) sont illimités en livres, mais plafonnés à 1 000 dollars par semaine pour les titulaires de compte courant dans cette devise.