House-party
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Dans l’un des nombreux groupes un rien secret, issus de la révolution, une “free Covid-19 Quarantine Party” a été organisée récemment, juste pour avoir l’impression de quitter l’oppression du confinement et l’angoisse de la maladie. Quelque 700 personnes avaient répondu “in” quasi sur l’instant pour danser seul (ou en famille) dans son salon.

Seule condition requise pour rejoindre la bande des gai-lurons ? Avoir un compte Zoom, une app de visioconférence assez courue  dans le monde des affaires. Même si on est un rien moins branchés, on peut s’organiser un apéro virtuel facilement. Il suffit simplement de se donner rendez-vous et de créer un groupe sur Facetime, Skype ou encore Messenger.

Pour les plus fanatiques, on peut aussi télécharger houseparty, un réseau social lancé il y a quatre ans, sur lequel les utilisateurs créent une “maison virtuelle”. On y ajoute ses amis en donnant accès à son répertoire et en se connectant via son compte Facebook ou Snapchat. Dès que vos proches sont en ligne, une notification apparaît et vous pouvez vous connecter pour un appel vidéo.

Si cela vous semble être le degré zéro de la sociabilité, allez donc le dire aux Italiens qui, après deux semaines de confinement, se sont mis à hurler sur leurs balcons ou à se retrouver tous les soirs pour des “salute” très arrosés. Encore quelques jours et le « Oh tu es là toi aussi ? Et en plus tu ne sais pas quoi faire ? Yalla, picolons ensemble virtuellement » deviendra le dernier chic mondain de Beyrouth.