L’association d’entraide professionnelle de la diaspora libanaise, Lebanese International Finance Executive (LIFE), a ouvert début mars la porte des adhésions aux avocats et entrepreneurs de la tech, à condition qu’ils soient désignés par une entreprise donatrice. La décision s’apparente à petite révolution dans l’organisation, jusqu’alors composée de financiers et banquiers. En 2018, elle s’était timidement ouverte aux avocats d’affaires et métiers de la fintech. « Nous voulons nous diversifier et nous avons choisi des secteurs qui se côtoient. Une personne qui travaille dans la finance est régulièrement en contact avec des développeurs et juristes », commente Nadine Massoud, directrice générale de LIFE. Il reste cependant des barrières. Pour éviter tout conflit d’intérêt, les juges et académiciens ne sont pas admis.

En élargissant son cercle, LIFE prévoit de dépasser les 1 000 adhérents payants, contre 850 actuellement. Une force pour une association dont l’action repose essentiellement sur la taille et la qualité de son réseau. À terme, elle ambitionne de rassembler les quelque 16 millions de Libanais partout dans le monde. « Ce n’est que le début. L’idée, c’est qu’on devienne à terme une plate-forme professionnelle pour tous les Libanais de la diaspora », se projette Nadine Massoud.