Une collaboration inédite s’est établie entre les universités et les institutions publiques afin de soutenir l’industrie locale dans la production d’équipements pour lutter contre le coronavirus. L’approvisionnement en matières premières et les contrôles de qualité représentent toutefois deux grands défis.

Le Covid-19 choisit le plus mauvais moment, fin février, pour frapper à la porte du Liban avec un premier cas d’infection à la maladie détecté. Le secteur de la santé éprouve depuis plusieurs mois des difficultés d’approvisionnement liées aux restrictions bancaires.

« Les stocks de médicaments, de consommables et d’équipements médicaux étaient au plus bas », rappelle Salma Assi, porte-parole du syndicat des importateurs d’équipement médical. À l’exception des médicaments et des sérums, en partie produits localement, la totalité des fournitures médicales est en effet importée de l’étranger.

À la maigreur des stocks s’ajoute le problème de la hausse de la demande à l’échelle mondiale pour les équipements de protection – gants, combinaisons, masques... – et les dispositifs médicaux nécessaires à la lutte contre le virus, suscitant des pénuries et une flambée des prix. Face à la progression rapide de la pandémie, les pays producteurs priorisent leur marché local. « Avant la crise, une boÃ

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