Si sa responsabilité est engagée dans la catastrophe du 4 août, le Comité de gestion et d’exploitation du port devra dédommager les victimes, sans pouvoir compter sur son assureur. Les autorités portuaires ont certes souscrit une police d’assurance civile, mais les montants auxquels elles peuvent prétendre sont dérisoires.

Les demandes de réparation financières, dont les montants s’annoncent astronomiques, pourraient converger vers le Comité de gestion et d’exploitation du port de Beyrouth
Les demandes de réparation financières, dont les montants s’annoncent astronomiques, pourraient converger vers le Comité de gestion et d’exploitation du port de Beyrouth Nabil Ismaïl

Les terribles dégâts occasionnés par la double explosion du 4 août dans une partie de la capitale pourraient coûter très cher au port de Beyrouth, si sa responsabilité venait à être engagée par la justice. La responsabilité civile désigne l’obligation faite à une personne ou une entité de réparer le préjudice causé à autrui, intentionnellement ou non. S’il s’avère, par exemple, que les autorités du port sont coupables de négligence dans l’entreposage du nitrate d’ammonium en cause dans l’accident, les demandes de réparation financières, dont les montants s’annoncent astronomiques, pourraient converger vers le Comité de gestion et d’exploitation du port de Beyrouth (CGEPB).

Dès le 5 août, l’ordre des avocats

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