Avec 16 investissements seulement en 2020, en baisse de 64% par rapport à 2019, le Liban ne figure plus dans le top 7 du classement en termes de transactions réalisés
Avec 16 investissements seulement en 2020, en baisse de 64% par rapport à 2019, le Liban ne figure plus dans le top 7 du classement en termes de transactions réalisés

Touchées de plein fouet par la crise économique, les start-ups libanaises ont nettement perdu de leur attractivité en 2020. C’est ce que confirme MAGNiTT, une plate-forme de recherche spécialisée dans les start-ups des marchés émergents, dans son rapport annuel sur l’écosystème du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord, du Pakistan et de la Turquie.

Avec 16 investissements seulement conclus en 2020, en baisse de 64% par rapport à 2019, le Liban ne figure plus dans le top 7 du classement en termes de transactions réalisées. En valeur, ces investissements n’ont représenté que 20,6 millions de dollars en 2020, baissant de 34% par rapport à l’année précédente, et faisant perdre une place au Liban, désormais classé 5e de la région.

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Ce tableau contraste avec le dynamisme de la situation régionale, qui a su tirer parti de l’accélération de la transformation numérique imposée par la pandémie de la Covid-19. Avec plus d’un milliard de dollars investis, un record absolu, l’écosystème régional bénéficie d’une hausse de 13% des financements par rapport à 2019. Ce capital a cependant été investi dans nombre restreint de start-ups. Le nombre de transactions a diminué de 8%, ce qui traduit une préférence des investisseurs pour les start-ups plus développées, considérées comme moins risquées dans un contexte économique incertain.

Les Émirats arabes unis restent le pays le plus dynamique de la région, totalisant 56% du montant investi et 26% du nombre de transactions en 2020, tandis que l’Égypte confirme sa place d’écosystème émergent, captant 26% du nombre de transactions en 2020. Enfin, sans surprise, les secteurs de la santé et du e-commerce ont le vent en poupe : les investissements dans la santé ont triplé, tandis que le e-commerce a capté la part d’investissements la plus importante, aussi bien en nombre de transactions qu’en valeur.