Un premier restaurant Barbar de 600 m2 ouvrira prochainement à Dubaï.
Un premier restaurant Barbar de 600 m2 ouvrira prochainement à Dubaï. Photo: Jean Isenmann

La chaîne de restauration rapide Barbar, créée au Liban il y a 42 ans, s'ouvre sur les pays du Golfe. La marque a signé un contrat de franchise avec la start-up régionale Kitch, qui a levé 15 millions de dollars cette année avec l’ambition de développer un modèle hybride d'enseignes physiques et de cloud kitchen dans toute la région (des cuisines virtuelles consacrées à la livraison).

Un premier restaurant Barbar de 600 m2 ouvrira ainsi prochainement à Dubaï suivi de huit restaurants et cloud kitchen aux Émirats arabes unis. Une vingtaine d’enseignes et cloud kitchen Barbar sont également prévues en Arabie Saoudite dont quatre à Riyad d'ici à la fin de l'année. Enfin, deux restaurants Barbar ouvriront au Qatar d'ici à début 2022.

«Nous cherchions à nous déployer vers l’extérieur depuis huit ans environ, mais nous attendions de trouver le bon opérateur. Ces dernières années, de nombreuses enseignes ont copié le modèle de Barbar dans le Golfe, avec un certain succès. Mais qu'est-ce qui est mieux que l'original?», commente Ali Ghaziri, directeur des opérations de Barbar, qui se donne cinq ans pour se déployer pleinement dans les pays du Golfe.

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Le choix du partenariat s'est porté sur Kitch, dont l'un des copropriétaires, Walid Hajj, avait introduit la marque Zaatar w Zeit à Dubaï, au début des années 2000. «Nous sommes intéressés par l'approche mixte de Kitch. Les cloud kitchen sont un formidable accélérateur pour une entreprise. C'est un mode de consommation qui est amené à se généraliser au-delà de la crise sanitaire», ajoute Ali Ghaziri.

L'entreprise libanaise ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. D'ici cinq ans, la marque ambitionne de se déployer au Brésil, en Europe et aux États-Unis. Au Liban, la marque n'a pas de stratégie claire pour les mois à venir. «Comme tout le monde, nous sommes en mode survie et nous essayons de subvenir aux besoins de nos salarié», conclut Ali Ghaziri.