La transition énergétique n’est pas pour demain au Liban. Classé 112e sur 115 pays selon l’indice de transition énergétique du Forum économique mondial, il occupe l’avant dernière place au niveau de la performance de son système énergétique actuel, un sous-indice qui tient compte du développement et de la croissance économique auxquels contribue le système en place, sa durabilité environnementale et l’accès à l’énergie qui en découle. Pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles, qu’il n’a plus aujourd’hui les moyens de payer, le Liban s’était fixé l’objectif de produire 30 % de son électricité grâce aux énergies renouvelable, d’ici 2030. Mais cet objectif est difficilement réalisable, si l’on en croit le Forum économique mondial, qui souligne le retard pris, que ce soit sur le plan légal ou celui des infrastructures, sans parler de l’accès aux financements, plus difficile que jamais.