Le ministère des Télécoms a achevé mercredi le dépouillement des offres reçues dans le cadre de la deuxième phase du déploiement de la fibre optique au Liban et procède à l'examen technique des dossiers de cinq candidats qualifiés.

L’appel d’offres clôturé le 29 novembre porte sur l’installation de réseaux optiques DWDM ou Dense Wavelength Data Multiplexing, il s’agit d’équipements complémentaires des fibres elles-mêmes pour lesquelles une première adjudication avait été remportée pour 40 millions de dollars par le consortium CET-Alcatel.
 
Sept candidats étaient en lice : les Chinois ZTE et Huawei, le Franco-Américain Alcatel Lucent, l’Américain Tellabs, le Finlandais-Allemand Nokia Siemens, l’Indien UTL et le Suédois Ericsson, a déclaré le ministère dans un communiqué, confirmant les informations publiées mardi par Le Commerce du Levant. Deux ont été disqualifiés sur la forme, à savoir UTL et Tellabs.
 
La première phase de qualification qui est en cours consiste à étudier les dossiers sur le plan technique. L’offre financière sera étudiée dans un second temps, à condition que trois sociétés au moins passent la première phase. Sinon, il faudra lancer une deuxième adjudication.
 
Le coût du projet avait été estimé à environ 15 millions de dollars, mais « nous prévoyons de bonnes surprises en raison de la forte concurrence entre les équipementiers », avait déclaré au Commerce du Levant Naji Andraos, le responsable de la direction des équipements du ministère des Télécoms, au moment du lancement de l’appel d’offres.
 
Le ministère précise que la troisième et dernière phase du projet de fibre optique qui porte sur l'installation d'un millier d'"Active Cabinets" est en cours de finalisation. Un appel d'offres devrait être lancé dans les prochaines semaines.