Effrayés à l’idée de voir la grippe aviaire s’inviter dans leurs assiettes, les Libanais boudent le poulet, les oeufs et tous les produits dérivés. Les producteurs ne parviennent plus à écouler leurs stocks. L’ensemble de la filière avicole est confronté à une crise sans précédent.

B. Conrad Law

Bien qu’aucun cas de grippe aviaire n’ait été détecté au Liban jusqu’à présent, la forte baisse de la consommation depuis le mois d’octobre a eu des conséquences dramatiques sur le secteur du poulet. D’autant que la baisse de la demande locale s’est conjuguée à une chute des exportations. Si les éleveurs de poulets de chair n’exportaient que 5 % de leur production, les entreprises spécialisées dans l’œuf destinaient près d’un quart de leurs produits à des acheteurs étrangers. Selon l’association des éleveurs de volailles, les pertes s’élèveraient en début d’année à 18 millions de dollars.

Conséquence : les gros producteurs ont entrepris de réduire leur production, tandis que les petits éleveurs ont suspendu leurs activités en attendant des jours meilleurs. Mais toutes les actions entreprises jusqu’à présent pour relancer la demande sont restées sans effet.

Deux marques dominent le marché

Depuis l’apparition des premiers cas de grippe aviaire dans la région, c’est l’ensemble du secteur qui est touché par la baisse de la consommation

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