D.R.

Struer, dans le nord-est du Danemark, à quelque 350 km de Copenhague : c’est dans une ancienne ferme rénovée par l’architecte Jan Sondergaard que Bang & Olufsen a pris ses quartiers. Peter Bang et Svend Olufsen s’y sont associés, en 1925. Leur marche vers le succès a débuté avec l’Eliminator, un composant qui, connecté aux piles des radios, leur fournit directement du courant à partir du secteur électrique.

Dès le départ, perfectionnisme et qualité sont au rendez-vous. Près d’un siècle plus tard, les 2 500 employés actuels de la société s’acharnent à maintenir Bang & Olufsen dans le top 3 mondial des marques de luxe, où elle est la seule à produire du hi-fi. Les ouvriers de l’usine d’aluminium qui jouxte le siège de B&O ont un souci primordial, trouver des solutions aux exigences du designer David Lewis : une couleur blanche qui ne ternit pas avec le temps, des arrondissements parfaits aux coins…

Dans les locaux de B&O, les produits passent par plusieurs étapes avant d’aboutir chez le consommateur. Le son est testé dans le “cube” – une sorte de laboratoire acoustique – par des ingénieurs avant de subir le test des auditeurs. Ceux-ci sont sélectionnés selon des normes très strictes et, sur une échelle de zéro à dix, ils doivent noter le même haut-parleur à plusieurs semaines d’intervalle dans une salle qui rappelle une chambre de séjour “normale” avec des étagères de livres, un bureau, des canapés. L’objet testé est placé derrière un rideau noir pour que l’auditeur ne soit influencé ni par le design ni par la taille des haut-parleurs.

Quant à la media room, elle est consacrée au test de l’image avec deux écrans placés l’un à côté de l’autre pour comparer les images et arriver à une fidélité maximum dans les couleurs et la résolution. L’Automotive Color Management (ACM) est l’une des réalisations technologiques de B&O. Ce système intégré à l’écran plasma est une sorte de petite caméra qui descend du haut de l’écran et régularise automatiquement les couleurs permettant au blanc de retrouver tout son éclat, évitant que la couleur blanche ne devienne grisâtre au bout de 120 heures d’utilisation.

Dans la chambre de torture, les produits B&O sont soumis à tous les tests possibles et imaginables : les télés apprennent la cadence du transport en navire et la manipulation des transporteurs, la télécommande tombe d’une hauteur d’un mètre et demi, son revêtement est exposé à la sueur humaine aux crèmes hydratantes, à la fumée de cigarettes…


De Struer au Danemark

Quelques produits

BeoVision 4

Ce téléviseur doit sa qualité exceptionnelle au BeoSystem 3, une technologie intelligente qui améliore l’image et le son. L’écran est muni d’un revêtement spécial qui élimine 80 % des reflets dus à la lumière extérieure. Sa résolution est de 1920x1080 (full HD). La technologie du capteur Automatic Picture Control permet de régler la luminosité et le contraste.
50 inches à 14 740 euros TTC ; 65 inches 22 770 euros TTC.

BeoSound 9000

S’il a reçu des qualifications aussi flatteuses que “icône du design” ou “sculpture cinétique”, il reste un lecteur CD en mesure d’accueillir six CD avec une tête de lecture qui se déplace. Il peut procurer 12 heures d’écoute ininterrompue et peut retenir et afficher jusqu’à 200 titres. Il est également équipé d’une radio FM pouvant stocker jusqu’à 60 stations. Pour écouter la musique numérique, il suffit de le relier à l’ordinateur, à un iPod ou un lecteur MP3. Il peut être posé sur socle ou sur un support mural.
4 070 euros TTC.

BeoLab 5

Les enceintes BeoLab 5 sont équipées de l’Acoustic Lens Technology. Deux disques d’aluminium accueillent de petites lentilles acoustiques qui dispersent à l’horizontal les fréquences moyenne et aiguë, et les diffusent dans toute la pièce. Ainsi, où que vous vous trouviez dans une pièce, vous êtes assis à la meilleure place. Le BeoLab 5 dispose de 2 500 watts d’amplification.
La paire à 16 500 euros TTC.

Boutique Bang & Olufsen, 15 rue Riad Solh, centre-ville de Beyrouth. Agents de B&O, César Debbas et Fils.