Suite à la publication sur notre site internet de l’article intitulé « Johnny Saadé condamné à payer un million d’euros à son frère », le 15 décembre dernier, les avocats de Johnny Saadé, Maitres Jacques Checrallah et Antoine El Kozah nous ont adressé, au titre du droit de réponse, une lettre qui précise que le jugement rendu par le Tribunal de Marseille vise la société Mistral Holding, en tant que personalité morale, et non Johnny Saadé en tant que personne physique. 

La lettre indique également que « le conflit opposant notre mandant à M. Jacques Saadé porte sur de nombreux procès civils et plaintes pénales présentés à son encontre dont notamment une action en annulation de la convention signée en date du 16/9/2000 pendante par devant la cour d’appel de Beyrouth et dont la date de jugement fut fixée au 16/2/2011. Le résultat de cette action pourrait remettre en cause la structure même du capital social de la CMA CGM ».

Les avocats ajoutent que « le chef du Bureau Exécutif de Beyrouth ( Liban) avait ordonné une saisie conservatoire en date du 16/3/2010 de l’intégralité des biens détenus par M. Jacques Saadé et la société Merit Corporation sal, holding de tête de la CMA CMA.  Cette décision a été confirmée par le jugement du 23/7/2010. A cet effet ont été saisies les actions et l’usufruit détenus par M. Jacques Saadé- à savoir la majorité écrasante du capital- dans Merit Corporation sal, société mère de la CMA CGM.  Ont été également saisies les actions de M. Jacques Saadé et Merit Corporation sal détenues dans les sociétés suivantes : Merit Real Estate sal, Internationale de Transit sal, A.R.B Mid East Holding, Merit Shipping sal, C.M.A Liban sal (Holding), Ports and Terminals sal, Orient Bridge sal, Merit sal ( Holding), Orient Trading and Transport ( Offshore) et Internationale pour le Transport Terrestre sal ».