
En attendant la délimitation des frontières maritimes avec Israël, le Liban doit aussi s’activer au niveau des frontières avec ses autres voisins, comme la Syrie et Chypre, a souligné jeudi le représentant du Secrétaire général de l’ONU au Liban, Michael Williams, à l’issue d’une réunion avec le ministre de l’Energie, Gébran Bassil.
« J’ai affirmé au ministre que l’ONU est en train d’étudier les meilleurs moyens pour aider le Liban dans le domaine de l’exploitation pétrolière, surtout au niveau de la délimitation des frontières maritimes avec Israël. Mais le Liban doit aussi prendre de nombreuses autres mesures, notamment le tracé des frontières avec ses autres voisins, comme la Syrie et Chypre », a-t-il souligné.
Après Israël et Chypre, la Syrie a récemment fait part aussi de son intention d’exploiter les réserves pétrolières en Méditerranée.
Le sujet des délimitations des frontières avec Israël est épineux car le Liban est signataire de la convention sur le droit de la mer mais pas Israël. Mais la question du tracé des frontières ne doit pas entraver l’exploitation pétrolière au Liban, a rappelé Williams. Le Liban a élaboré un accord de coopération avec Chypre par exemple qui a été envoyé au Parlement, « et Israël n’a rien à voir là-dedans » a-t-il ajouté.
Le diplomate a également souligné la nécessité d’accélérer l’élaboration des décrets d’application de la loi sur l’exploration pétrolière.
« J’espère que le prochain gouvernement mettra ce dossier au cœur de ses priorités étant donné l’importance de ses enjeux pour le Liban », a conclu Michael Williams.