La baisse des droits d’accises sur l’essence est une solution à court terme, sachant que le seul moyen de faire face à la flambée du brut est d’utiliser le gaz en tant que carburant, a répété  jeudi le  ministre démissionnaire de l’Energie.
 
Gebran Bassil a demandé aux douanes de baisser les taxes sur l’essence, mais cette mesure a été rejetée par les ministres des Finances et des Transports, qui ont dit réfléchir à des aides ciblées pour les transports en commun.
 
Pour sa part, le conseiller du Premier ministre sortant, Mohamed Chateh, a écarté l’éventualité que la baisse des taxes soit approuvée par Saad Hariri et le président de la République, en estimant qu’une « tarification artificielle engendrera un déséquilibre économique et pourrait ouvrir la voie à la corruption ».
 
Au cours d’une conférence de presse, Gebran Bassil a souligné que l’idée d’une  subvention des transports publics est intéressante mais elle nécessite  la mise en place d’un mécanisme juridique.
 
En attendant, le ministère de l’Energie a proposé depuis plus de 14 mois d’adopter une loi permettant d’utiliser le gaz dans les voitures, ce qui profiterait à tout le monde notamment les transports publics, a-t-il ajouté.
 
Ce projet de loi est bloqué par la Commission parlementaire de l’Energie qui considère que le Liban n’a pas les moyens de contrôler les risques engendrés en termes de sécurité publique.