Dans une autre vie, Nicolas Audi a été architecte d’intérieur. Mais c’est au fourneau que l’homme se révèle : en 2008, il décide de sauter le pas et ouvre un traiteur Nicolas Audi Cuisine. Depuis, il assure une trentaine d’événements par semaine. Sa signature ? Une cuisine libanaise traditionnelle, qu’il densifie d’une pointe contemporaine. Pour Ixsir, la cave de Basbina (Batroun), Nicolas Audi, qui gère le restaurant La maison d’Ixsir, a imaginé une cuisine de terroir adaptée aux saisons avec des spécialités libanaises revisitées.

Domaine des Tourelles, Syrah du Liban 2010 & Gigot Chandichok
J’apprécie tout particulièrement ce 100 % syrah, typé et équilibré entre le fruit (cerises et pruneaux) et des notes épicées (vanille). En bouche, on devine une pointe de cacao et se délite sur une finale mentholée. Un accord idéal avec des plats à base d’agneau et les viandes en barbecue. Harmonieux et charnu, je le verrai bien avec un plateau de charcuterie ou des mets cuisinés en sauces épicées comme un gigot Chandichok, une de mes spécialités.
100 % syrah, 40 $

Ixsir, El 2011& Côte de bœuf tendre et rosée
Paré d’une belle robe violet intense, c’est un vin musclé, qui sait cependant se montrer d’une douceur infinie au palais. Son bouquet, où dominent des senteurs de mûres et d’épices, se marie à la perfection à une viande rouge, notamment une belle côte de bœuf tendre et rosée. Ce millésime 2011 d’El rouge accompagnerait également à la perfection des mets de fêtes comme une dinde laquée ou une dinde farcie “tradition”.
Syrah, cabernet-sauvignon, merlot, 39,3 $

Ixsir, El 2013 & Foie gras à la truffe
El figure parmi mes blancs préférés. J’aime son nez floral où virevoltent des effluves de fruits à chair blanche. Subtil en bouche, c’est un grand vin blanc très élégant. À la fois moelleux et limpide, il mérite d’être associé pour les fêtes à un foie gras truffé. Si l’on envisage des accords plus classiques, El s’associe à des entrées autour du crabe ou d’un bel homard.
Viognier, chardonnay, 26 $