Le «made in Lebanon» s’impose de plus en plus sur le segment des spiritueux. Gin, vodka ou même whisky locaux remplacent les marques étrangères trop chères pour une majorité de consommateurs.

Quelques vodkas libanaises affichées en supermarché aux côtés de certains concurrents étrangers.
Quelques vodkas libanaises affichées en supermarché aux côtés de certains concurrents étrangers. Fouad Gemayel

Amateurs d’alcools forts, réjouissez-vous ! Le nombre de marques de spiritueux libanais n’a jamais été aussi important. Le Commerce du Levant a ainsi recensé une quinzaine de gins, une dizaine de vodkas, une demi-douzaine de whiskys et même plusieurs téquilas dans les rayons de différents supermarchés. Tous «made in Lebanon». «Mes ventes ont plus que doublé depuis le début de l’année», se félicite Selim Yasmine, fondateur de 209lebanesewine, un site marchand dédié aux vins et aux spiritueux locaux.

Qu’est-ce qui justifie cette recrudescence de l’offre ? La crise et le prix de la production locale. Même si ses coûts ont surenchéri, celle-ci reste globalement plus abordable que beaucoup d’alcools importés, dont les tarifs se sont envolés à cause de la dépréciation de la livre libanaise. Entraînant, du même coup, la chute abyssale des importations d’alcools. En 2020, les Douanes ont enregistré une baisse globale de leur volume de 58,7% sur les huit premiers mois en glissement annuel. Ce sont les

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