S’il y avait un seul mot pour décrire le travail du grand photographe américain George Hurel, ce serait “lumière” : un halo si particulier et reconnaissable entre mille, qui était la signature de cet artiste américain, célèbre pour ses portraits glamour, en noir et blanc, des stars de Hollywood dans les années 1940-1950. On se souvient encore de cils sidérants de Joan Crawford, de l’instant volé à Katherine Hepburn ou de la pose démoniaque de Carole Lombard, toute d’ombres et de lumières. Aujourd’hui, le Studio Phoenicia, un tout nouveau studio de photos, installé à Beyrouth parmi les boutiques de l’hôtel éponyme, s’inspire de cette école américaine pour proposer de vous “tirer le portrait”. Regard dans le vague, allure étudiée, lumières ultraléchées… « Nous faisons ici revivre un style ancien, mais en même temps on souhaite trouver nos propres codes pour donner naissance à un “art du portrait” », fait valoir Sami, l’un des deux photographes qui se relaient au Studio Phoenicia.
studio-phoenicia.com, 200 dollars.